l'étrange absurdité des choses de la vie
choses de la vie
Tu ne dors pas encore, je sais, tu veux dormir,
Il y a des nuits, parfois, où les chagrins de vie
Te serrent à la gorge et l’envie de pleurer
Le dispute aux colères, aux rages inassouvies,
Aux mensonges assumés et aux hontes subies.
Tout ce qui fut hier revient là, cette nuit.
Avec les mots amers, les silences et non dits.
L’infinie vanité des orgueils outragés,
L’étrange absurdité des choses de la vie.
Ne plus penser à soi, aux échecs et aux crises.
Dormir, ne plus penser,
C’est alors que soudain les parfums de l’été
Qui viennent du jardin par la fenêtre ouverte
Font surgir en ton cœur les chaleurs inouïes
Des moments indicibles où l’amour a souri.
Doux instants de l’oubli
Déjà l’aube tressaille et la nuit va finir.
Tu ne dors pas encore, je sais, tu vas dormir.
Julien SABBAN