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journal d'un fabuliste
7 mars 2019

Souricette et le Grominet

  Des Amour simpossibles, il y en a, il y en aura toujours,  mais elles ne sont pas dues à la...Diversité

Souricette et le Grosminet

Dans le grand  hall de l’Université

Tard dans la nuit, Souricette se promenait,

Elle observait éberluée

L’immensité du lieu, désert.

Il y avait des parfums dans l’air

Elle frissonna de plaisir

-Enfin la liberté conforme à mon désir

Loin du terrier de la famille,

Qui punit du regard la moindre peccadille.

Me voilà  seule enfin,  grisante sensation,

J’ai aussi mes vacances,

 Et cette salle est ma Provence.

Vive l’été, la liberté !

Et la voilà, soudain, qui se met à danser

Dans la salle à peine éclairée

Par ses spots de sécurité

 Elle n’a pas remarqué le gros chat qui l’observe

L’œil brillant et comme amusé.

La petite souris isolée dans son rêve

Se voit déjà la star d’un show chorégraphique

 Elle en voit les danseurs, elle entend la musique,

Et dans une Arabesque endiablée, magnifique

Atterrit sans frémir, devant le gros Minet

-Bonsoir, dit-il en souriant,

Je vous trouve douée,  ma  jolie ballerine,

Voulez-vous danser avec moi ?

Notre souris, muette, regarde avec émoi

Bel ami,  Grominet, dans sa fourrure blanche.

-Je vous connais Monsieur, et vous êtes une branche

De notre famille, ce qu’à vous voir, moi, je crois

-Bravo, émule de Darwin

L’Université vous va bien.

-J’en étais sûre et je suis bien contente

De vous rencontrer ici, cher cousin.

On dit de vous, que vous êtes frivole,

Moi, je vous trouve, plutôt drôle.

-Tout doux, ma belle amie, cette route est glissante

Et vous pourriez avoir de fâcheux lendemains

-Ma maman m’a prédit un jour,

Que je rencontrerai l’amour.

Je vous aime déjà, je   vous veux pour époux

Mon cher cousin l’amour, c’est vous !

-Ah, non, moi j’ai déjà donné,

Qu’est-ce que vous avez toutes, à vouloir m’épouser ?

Je ne suis pas venu, dans l’université,

Pour me voir affoler les filles du quartier,

J’ai opté pour l’Etude et la sobriété.

J’aurais  pu, c’est sûr, vous croquer.

Mais  pour vous, jeune fille, je ne veux que du bien.

Vous l’avez deviné, je suis végétarien.

La danse je veux bien, mais pour nous marier,

Allez chercher ailleurs le galant qui vous sied.

J’aime trop fort ma Liberté.

Julien SABBAN

 

 

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Commentaires
C
Eh oui ! comme elles disent toutes : cours après moi que je t'attrape !
Répondre
B
charmant ...👍👏💋
Répondre
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