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journal d'un fabuliste
20 janvier 2019

La madone au long cours

Et si ce que nous appellons Amour,  ne serait qu'une quête indéfinie, jamais terminée, jamais rassasiée, toujours renouvelée...? 

La madone au long cours

Ainsi j’aurai marché Pendant plus de mille ans

A ta recherche

Dans les espaces et dans les temps

Sans trouver l’ombre de ta trace

Madone d’autoroute fille au rire fugace.

Par toi j’aurai connu et l’amour et le fiel

Dans ces immenses villes engluées de lumières

Obèses babylones, aux ceintures de pierres

Où j’ai meurtri mes mains avides

Hanté par le vertige et tenté par le vide

 

Sur les roches infimes des havres galactiques

J’ai pressenti ton lourd parfum

Aux accords de nuits des tropiques

Femme de l’indicible aux seins gorgés de vie

A la taille flexible aux yeux de rêverie

Aux longs cheveux de feu

 

Mais ce soir je suis là attentif aux étoiles

Et je regarde au loin  les navires sans voiles

Qui roulent sous le vent

J’écoute palpiter la vie cette musique

Et j’ai tout censuré

De mes erreurs passées

De mes vagabondages à travers les nuées

Ne reste désormais que l’envie de t’aimer

Et de rire

Des pathétiques instants perdus à te chercher.

 

Julien SABBAN

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Commentaires
J
Adorable langue française qui permet de telles...ambiguïtés
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C
En voyage et seul, j'ai toujours fantasmé sur le personnel des hôtels, les voisines, les femmes croisées, mon Dieu ce que je les aurai aimées sans qu'elles le sussent...
Répondre
journal d'un fabuliste
  • La poésie, la fable, la nouvelle et le roman. Commentaires de films, arts plastiques. Commentaires d'actualités. Cher lecteur, donc ami, si cette fable te plait et si tu la copies, soit cool, n'oublie pas le nom de l'auteur et fais moi signe...
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