J'aime ta voix Lidia
J’aime ta voix lidia
Il y a dans ta voix des vibrations uniques
Des ondes si ténues qu’on les croirait magiques
Et j’aime quand tu parles ces doux frémissements
Qui disent le désir, la vie éperdument
Le timbre de ta voix mélodie sensuelle
Au menues résonnances intimes et personnelles
Des esquisses de sons qui appellent à la danse
Et réveillent en moi des bouffées d’indécence
Sur ce fil invisible dans lequel ta voix chante
Et me parle chérie sur de hautes fréquences
C’est incroyable et fou, et c’est toi, éclatante !
Julien SABBAN
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vvvv
Eau Vive
Je sais que l'abus d'alcool est détestable, mais l"alcool dont il est ici question, c'est celui de la vie ,S'enivrer, un soir de la nostalgie des années de jeunesse, c'est quand vient l'âge,boire un coup, pour la fête, un pied de nez...au temps
Eau vive
Il reste dans mon verre quelques gouttes de vin
Elixir oublié plein des feux de ma vie
Témoin d’une jeunesse insouciante et folle
De rêves éperdus pour des ailleurs plus drôles
De passions à vivre d’amours à en mourir
Et d’espoirs d’Amériques encore à découvrir
Jubilation d’un âge où l’on défie le temps
C’est dans ce vin vieilli corsé et rouge sang
Qui m’offre chaque jour, quelques gouttes de miel
Promesse de réveil aux accents du soleil
Aux hasards de rencontre et Pérous imprévus
De Mozarts mendiants sonate inattendue
Alcool de mes printemps, mes étés, mes hivers
Aux fruits tombés à terre en un profond sommeil
Il me reste l’Automne aux incendies pervers
D ont les chatoiements fauves illuminent mon verre
Et puis cet amour fou de musique et de livres
Tous ceux que je chéris, une eau de vie à vivre.
Julien Sabban
Musique
la musique des mots reste encore le seul vrai moyen de dire à la vie"Je t'aime"
Musique
Ces moments de la vie tout pétris de lumière,
Qui remontent à l’enfance, à ses ravissements.
J’y repense aujourd’hui en notre isolement,
Et la jubilation qui chante au fond du cœur,
Insensible à mes soins et mieux à mes prières,
S’est envolée au loin, inconstante sorcière.
Je l’ai cherchée partout, souvent avec ferveur,
Elle a su par moments m’accorder ses faveurs,
En ces jours douloureux de nos confinements,
J’espérais sa musique aux accords si prenants.
Je la cherchais encore, au réveil, ce matin,
La belle a disparu, pour des cieux…plus câlins.
Je sais qu’elle reviendra et je sais qu’elle m’aime,
C’est pour elle, ces mots, ce serment, ce poème !
Julien Sabban